Les calculs urinaires
Les calculs urinaires sont des problèmes très fréquents. L'équipe d'urologues de la clinique Chénieux est habitué à les prendre en charge et dispose sur le site de tous les derniers équipements chirurgicaux et endoscopiques pour les traiter : lithotripsie extra corporelle, urétéroscopie rigide, urétéroscopie souple et fragmentation laser... Par ailleurs, un service d'urgence sur la clinique Chénieux permet d'accueillir 24/24h 7/7j les patients souffrant de calcul, les soulager et les diagnostiquer grâce notamment aux techniques d'imagerie performantes telles que le Scanner Low Dose (irradiant jusqu'à 6 fois moins qu'un scanner standard)
Les calculs, du mot latin "calculus", qui signifie" caillou" peuvent être de
toutes tailles et siéger à tous les niveaux de l'appareil urinaire : reins, uretères,
vessie, urètre.
Les calculs de la vessie sont différents des calculs des reins, tant dans leurs
caractéristiques (taille, composition, symptômes), que dans leur mode de fabrication.
Les calculs urinaires sont différents des calculs salivaires et biliaires (vésicule
biliaire) et il n'existe pas de relation entre ces trois types de calculs.
Les calculs réneaux :
C'est un problème très fréquent puisqu'on estime que 10% de la population est
concernée. Les hommes sont deux fois plus concernés que les femmes. Ces calculs
(appelés également "lithiases") sont fabriqués chimiquement et mécaniquement
dans les reins. Dans la très grande majorité des cas, ces calculs sont liés
à des déséquilibres alimentaires et à des problèmes de sous-hydratation. Parfois,
ils peuvent être héréditaires, hormonaux, médicamenteux, infectieux ou liés
à une malformation de l'appareil urinaire. Les calculs sont souvent composés
de calcium. Les calculs d'acide urique sont fréquent chez les personnes âgées.
Le calcul rénal, lorsqu'il est éliminé, occasionne des douleurs très souvent importantes: les crises de colique néphrétiques
Les coliques néphrétiques.
Ces fortes douleurs peuvent conduire à une hospitalisation. Le calcul, en descendant
vers la vessie, bloque le passage des urines et fait souffrir le rein. Ces crises
peuvent s'accompagner d'urines sanglantes, de vomissements et de nausées. Les
gros calculs ne sont pas forcément les plus douloureux, bien au contraire. Dans
70% des cas, le calcul sera éliminé naturellement.
Un traitement simple, voire des perfusions d'anti-inflammatoires, permettent
l'élimination des calcul dans la plupart des cas.
Lorsque le calcul est gros (plus de 8mm), lorsque les douleurs ne cèdent pas
sous traitement, lorsque de la fièvre ou des frissons apparaissent ou lorsque
le patient n'a qu'un seul rein ou une insuffisance rénale, l'urologue proposera
une opération en urgence. Il mettra en place, par les voies naturelles, un petit
drain interne (une sonde double J) et pourra dans un second temps prévoir le
traitement du calcul (LASER-ONDES DE CHOC-DISSOLUTION DU CALCUL...). Pour ces
différentes interventions chirurgicales sur les calculs, l'urologue dispose
de plusieurs instruments et possibilités de traitement. Il est de plus en plus
courant d'utiliser des caméras endoscopiques miniatures qui permettent d'accéder
au calcul, sans incision de la peau, et de le traiter à l'aide d'épuisettes
miniatures et de fibres LASER.
Le Calcul peut également être fragmenté à l'aide d'ondes de choc, avec ou sans
anesthésie: on utilise alors la lithotritie extra-corporelle. La chirurgie ouverte
est également réalisée sur de très volumineux calculs du rein (calculs coralliformes).
Certains calculs peuvent "fondre": Il s'agit des calculs d'acide urique. La
prise quotidienne de bicarbonate de soude et "d'eau de Vichy" peut faire disparaître
ces calculs et uniquement ceux-là.
Pour visualiser les calculs, le Scanner est l'examen de prédilection. Toutefois,
l'échographie de l'abdomen et la radiographie de l'abdomen, apportent beaucoup
d'information.
L'analyse des calculs est intéressante pour connaître leur composition exacte,
mais ne suffit pas toujours pour expliquer le mécanisme de fabrication. L'urologue
peut être amené à demander des analyses d'urines et de sang pour préciser le
mode de fabrication des calculs.
Les calculs vésicaux :
Les calculs vésicaux sont très différents des calculs rénaux. Il est exceptionnel
qu'un calcul rénal deviennent un calcul vésical. Ces calculs sont généralement
liés à des problèmes de vidange de la vessie ( adénome de prostate ou rétrécissement
de l'urètre). Dans des cas particuliers, ils sont liés à la présence d'un corps
étranger (sonde vésicale-prothèse synthétique...). Ils font parfois plusieurs
centimètres de diamètre.
Ils occasionnent parfois des infections urinaires à répétition, des douleurs
du bas ventre, des difficultés d'uriner ou des saignements urinaires.
L'urologue, pour les retirer, devra déterminer leur taille. Il peut ainsi, être
amené à les retirer soit par une incision du bas ventre (gros calcul), soit
par les voies naturelles (cystoscopie avec LASER ou lithotripsie vésicale).
En général, il pourra réaliser une intervention complémentaire qui permet de
traiter l'origine du calcul (résection de l'adénome de prostate ou ablation
de l'adénome par incision), sans quoi, il est possible que les calculs se reforment
par la suite. Il n'y a pas d'analyse des calculs vésicaux et souvent pas d'enquête
sur leur origine, à prévoir.